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La FFE au soutien de l’Ukraine

Le président de la fédération ukrainienne nous a alertés sur les difficultés que ses athlètes rencontraient, explique Bruno Gares, président de la FFE.

Troisième ce dimanche dans l’épreuve par équipes après avoir battu le Japon en « petite finale » (40-39), l’Ukraine, seulement battue en demi-finale par la Hongrie (42-45), a pu participer au Challenge Monal grâce au soutien apporté par la Fédération Française d’Escrime.

« Le président de la fédération ukrainienne nous a alertés sur les difficultés que ses athlètes rencontraient, explique Bruno Gares, président de la FFE. De notre côté, nous avions déjà commencé à voir ce que nous pouvions faire. Ce fut une évidence d’agir… et vite. Les sportifs ukrainiens sont dans une situation très inconfortable. Certains sont en Ukraine, d’autres en Pologne ou en Israël. Un membre de l’équipe est également au front. Nous avons eu de ses nouvelles il y a quelques jours. Il était au fond d’une cave en train de préparer des munitions. Ces sportifs qui ont beaucoup de courage doivent pouvoir continuer à participer aux différentes compétitions. La Fédération française a donc proposé de les accueillir, de leur offrir le déplacement et le matériel pour participer à ce tournoi. L’Ukraine est une très bonne équipe (le leader ukrainien Igor Reizlin, médaillé de bronze à Tokyo, était récemment n°1 mondial) et il aurait été dommage de ne pas avoir les meilleurs. Même si ce sont des concurrents directs avec des escrimeurs de très haut niveau, champions du monde ou champions olympiques, tout le monde doit avoir sa chance. »

« Accompagnés par le CNOSF et l’État, nous avons monté un dossier. Il y a eu beaucoup de choses à mettre en place, comme par exemple les visas. Nous devons être solidaires de l’Ukraine et accompagner leurs sportifs même si ce sont des concurrents directs pour les médailles. C’est ça le sport. Nous pouvons être fiers en tant que Fédération d’avoir réussi à ouvrir la porte et permis à ces sportifs de sortir quelques jours de la guerre et de ce conflit. Je remercie le bureau fédéral d’avoir tout de suite accepté. C’est un beau message. La France est un pays d’accueil. Une fois encore ce sont les valeurs du sport. »