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Championnats du monde au Caire : la France 1ère nation

Entre les 4 titres, les promesses de jeunes talents et les expérimentés qui ont répondu présent, ces mondiaux demeureront un point d’ancrage solide pour l’avenir.

Ce samedi, les championnats du monde d’escrime au Caire se sont achevés avec un bilan plus que réussi pour l’équipe de France, forte de ses 8 médailles obtenues et de sa première place au classement des nations.

Entre les 4 titres, les promesses de jeunes talents et les expérimentés qui ont répondu présent, ces mondiaux demeureront un point d’ancrage solide pour l’avenir.

Quatre titres et des émotions fortes

La première partie des championnats avec les épreuves individuelles a été glorieuse pour les Bleus, notamment en fleuret.

Ysaora Thibus a ouvert la voie de la plus belle des manières, en patronne, en décrochant l’or. Abonnée aux podiums, la fleurettiste a brisé le plafond de verre pour s’offrir, non sans émotion, son premier titre mondial, au détriment de l’Italienne Arianna Errigo (15-10).

Son compatriote Enzo Lefort a suivi l’exemple, lui qui avait déjà été sacré à Budapest en 2019, date des derniers mondiaux. Absent pour cause de blessure à Antalya le mois dernier, il arrivait ambitieux en Égypte et dans la quête d’un nouveau titre. « Monsieur 15-14 » comme il est surnommé, a écarté Nick Itkin (USA) puis Tommaso Marini (ITA) pour conserver sa couronne mondiale, au bout du bout à chaque fois.

Le fleuret a été dominé par les Français, ajouté à cela les deux médailles de bronze des deux équipes de fleurettistes tricolores.

Côté épée, le temps a été au beau fixe pour les Bleus, surtout pour Romain Cannone. Champion olympique il y a un an à Tokyo, l’épéiste n’a pas tremblé et a parfaitement assumé son statut de n°1 mondial au Caire.

Prenant sa revanche sur le Belge Neisser Loyola en demies (15-14), qui l’avait défait à Antalya le mois précédent, il assure l’essentiel face à Kazuyasu Minobe (JAP) en finale pour ainsi obtenir son premier sacre mondial.

La moisson ne s’est pas arrêtée là pour Romain et les siens, déterminés à rééditer la performance par équipes, alors que la France possède une tradition à l’épée masculine.

Alexandre Bardenet, Yannick Borel, Romain Cannone et Alex Fava ont battu l’Italie en finale sur le score de 45 touches à 42 et ainsi sont devenus champions du monde par équipes, de quoi faire main basse sur les deux titres masculins en épée.

De nouvelles têtes en vue de Paris 2024

Il y a des noms qui étaient étrangers au grand public et pourtant, à l’occasion des championnats du monde en Égypte, ils se sont révélés.

À commencer par Maxime Pianfetti, médaillé d’argent en sabre individuel. Champion de France cette année à Faches-Thumesnil, son parcours au Caire a été des plus fous, à seulement 23 ans. Tombeur du n°1 mondial dès le deuxième tour, Junghwan Kim (KOR), il affronte le triple champion olympique hongrois, Aron Szilagyi, en finale. Courageux, il lui tient tête jusqu’à la dernière touche, où il s’incline 15 à 14, mais non sans lui avoir posé de gros problèmes.

Vice-champion du monde, Maxime Pianfetti se positionne à l’aube des qualifications pour Paris 2024 et incarne cette nouvelle génération qui arrive.

Toujours en sabre, les Françaises ont réalisé une excellente prestation au Caire par équipes. Médaillées d’argent, Sara Balzer, Sarah Noutcha, Anne Poupinet et Caroline Queroli avaient d’ores et déjà été bien placées individuellement quelques jours auparavant.

Ensemble, elles ont battu le Japon et ont failli réaliser l’impossible face à la Hongrie, menées de 16 touches à l’issue du 7e relais. Les Bleues s’inclinent 45 à 40, mais peuvent garder la tête haute au vu de ce que cette performance ouvre comme perspectives à deux ans des JO à la maison.

Dans le même registre, toujours par équipes, à noter la médaille de bronze de l’équipe de fleuret masculin. Dans cette équipe, nous retrouvons Pierre Loisel, 23 ans, et Maximilien Chastanet, 26 ans. Depuis Antalya, ils sont les petits nouveaux de cette équipe et prennent leurs marques à merveilles, puisqu’ils ont failli éliminer les États-Unis en demies et ont remporté la petite finale avec brio.

Ces deux hommes seront à surveiller lors des prochains mondiaux qui auront lieu à Milan 2023. Par ailleurs, la France fait mieux qu’à Budapest en 2019 en termes de médailles, puisqu’elle en avait décroché cinq, alors qu’elle en a ramené huit d’Égypte.

Bruno Gares, président de la Fédération Française d’Escrime : « C’est un beau championnat du monde. Nos athlètes ont été volontaires et courageux ; tous sans exception. Quatre médailles d’or, 4 titres mondiaux, c’est exceptionnel. Le total de 8 médailles nous positionne en tant que première nation de ces championnats du monde et dans une position de leaders en vue des sélections pour les Jeux Olympiques de Paris. Je suis extrêmement satisfait du travail de tout le monde, de toute notre équipe, nos coaches et notre staff. Les sportifs ont maintenant mérité un bon repos, qu’ils profitent de leurs vacances, d’ici aux prochaines grandes échéances qui les attendent ! »

Virginie Thobor, responsable de la Direction Technique Nationale : « C’est un bilan extrêmement positif que ce championnat du monde 2022. Nous terminons première nation mondiale avec 8 médailles dont 4 titres, deux médailles d’argent et deux de bronze. Nous avions un objectif de sept médailles, nous avons fait mieux, beaucoup mieux. Je suis très heureuse pour les athlètes car les exploits réalisés marquent l’histoire de l’escrime française. On a pu voir de jeunes tireurs et tireuses qui vivaient leurs premiers championnats comme Maxime Pianfetti par exemple. Les jeunes se positionnent et sont bien présents, la transition n’est pas toujours simple, mais les plus expérimentés sont là pour transmettre leur expérience. »

 

La Fédération remercie ses partenaires pour leur soutien et leurs encouragements sans faille :

Groupe Randstad France
Le Coq Sportif
SYSTRA
PRIEUR SPORTS
Blaise Frères
Agence nationale du Sport
Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
Ministère des Armées / Armée des champions
Direction générale des douanes et droits indirects