Menu Fermer le menu
Quoi de neuf ?

Toutes nos actualités

Assemblée Générale 2022 : discours d’introduction de Bruno Gares

Bienvenue à notre Assemblée Générale 2022 qui a lieu cette année en visioconférence. Le contexte sanitaire étant plutôt à la reprise épidémique, nous avons préféré prendre nos dispositions pour la santé de tous.

Bonjour à tous,

Bonjour à messieurs Pierre Abric et Frédéric Pietruszka anciens présidents de la fédération,

Bonjour à Patrick Vajda, président de l’AFCAM.

Chers présidents,

Chers délégués,

Chers maîtres d’armes,

Chers amis,

Bienvenue à notre Assemblée Générale 2022 qui a lieu cette année en visioconférence. Le contexte sanitaire étant plutôt à la reprise épidémique, nous avons préféré prendre nos dispositions pour la santé de tous. Je suis moi-même positif à l’heure où je vous parle.

J’ai une pensée pour nos maîtres d’armes, dirigeants et pratiquants qui nous ont quittés en 2021.

Merci aux services de la Fédération, aux cadres techniques, aux commissions et aux élus qui ont préparé cette Assemblée Générale.

L’AG est un rendez-vous important qui nous permet de nous retrouver, de faire ensemble le bilan d’une année, d’évoquer les projets réalisés, et ils sont nombreux…

Les projets en cours, ils sont encore plus nombreux, et les projets à venir, ils sont presque infinis.

Ce n’est pas le seul moment où l’on peut se parler puisque chaque jour, je suis au téléphone avec au moins un club. Chaque semaine, je vais à la rencontre des dirigeants et des licenciés dans les salles d’armes. Quasiment tous les week-ends, je suis au bord des pistes pour des compétitions de tous niveaux, des tournois départementaux jusqu’aux Coupes du monde.

Donc la réalité du terrain, je la connais. Et elle s’améliore.

Bien sûr, je vois que tout n’est pas simple : il y a des clubs qui galèrent.

Parfois il manque une salle, parce que la mairie l’a réquisitionnée. Parfois, le maître d’armes est parti à la retraite et n’est pas remplacé. Parfois le Covid a frappé le club de plein fouet et les licenciés sont partis vers des sports de plein air et ne sont pas revenus à nous.

Mais cette année, plus que l’année d’avant, j’ai vu des maîtres d’armes, des dirigeants me parler des bonnes idées qu’ils ont eues, de leurs « trucs » pour attirer de nouveaux licenciés, comment ils ont réussi à obtenir telle ou telle subvention et aussi de l’aide que la Fédération leur a apportée.

Parce que oui, cette année est meilleure que la précédente, le Covid a encore été bien présent. Il nous a encore embêtés, et vous le savez, il est en train de revenir. Mais nous avons redressé la barre.

Justement, la barre symbolique des 50.000 licenciés a été franchie il y a quelques semaines : le 50.000ème, c’était ARTHUR BAIGNERES, du club de LA RAPIERE DE CHAMALIERES. Bravo et merci à son club et à lui.

Je ne dis pas que c’est suffisant, bien sûr, mais c’est un premier pas… ET IL Y EN AURA D’AUTRES, nous faisons ce qu’il faut pour cela.

Parce que la préoccupation principale de la Fédération depuis 1 an et demi, c’est le développement. Les actions de l’année 2021 seront détaillées dans cette Assemblée Générale.

Mais si je ne devais en citer qu’une, ce serait l’opération de l’Escrime à l’école, lancée en septembre dernier :  27 000 élèves ont découvert notre sport dans les écoles depuis la rentrée de septembre, avec un diplôme à l’issue du cycle d’initiation, et des liens tissés avec les clubs du territoire.

Ce type d’actions, il y en a d’autres, et il y en aura d’autres. Nous allons nationaliser l’initiative « Invite un ami ». Nous allons aussi faire sortir l’escrime en extérieur, pour nous rendre visibles et nous servir du printemps et de l’été pour le développement de notre sport.

Le développement et les projets dépendent aussi beaucoup des budgets. Et sur ce plan, il n’y a que des bonnes nouvelles :

L’État nous suit, nous accompagne parce que nous présentons des dossiers solides. Par exemple, après une hausse de 31% l’an dernier du PSF, le Projet Sportif Fédéral, nous avons obtenu pour 2022 une nouvelle augmentation de 9%. Alors que la tendance générale pour les autres sports est plutôt à la baisse !

Notre budget pour la haute-performance est aussi en hausse.

Et notre recherche active de partenaires commence à porter ses fruits, dans un contexte économique et politique complexe. Merci à eux de nous faire confiance.

  • Un joli contrat avec Prieur pour l’équipement de nos équipes de France, séniors et jeunes.
  • Un très beau contrat avec SYSTRA pour accompagner la fédération sur l’innovation technologique.
  • Un tout nouveau partenariat avec la radio RMC à destination de la communication.

Et puis il y a la signature des accords avec 22 villes partenaires du territoire pour l’accueil de nos équipes de France dans la préparation des échéances, et notamment des JO de Paris.

En moyenne, c’est 10.000€ par ville, je vous laisse calculer…

Je viens de parler des Jeux de Paris, mais cette Assemblée Générale est l’occasion pour moi de revenir sur ceux de Tokyo, qui se sont déroulés en 2021.Une réussite pour la France : 2 médailles d’or, 2 médailles d’argent, 1 de bronze et ce dans toutes les armes ! Ce qui est très encourageant.

Ainsi qu’une 2ème place au Tableau des médailles remportées par l’équipe de France. Bien sûr, l’objectif pour Paris, ce sera la 1ère place. Il y a du travail, mais tout est en place.

Les staffs sont en place, avec le retour d’entraîneurs de grande classe qui étaient partis à l’étranger : Hugues Obry, Pierre Guichot, Hervé Faget, Giulio Tomassini.

Les staffs sont de qualité, et ils sont stabilisés : les derniers résultats lors des Coupes du monde le montrent. Mais l’ambition de notre Fédération ne s’arrête pas à Paris 2024. Nous voulons poser les bases d’un modèle de fédération qui fonctionne. Je veux dire en termes de résultats sportifs, mais aussi de rayonnement de l’escrime sur nos territoires.

Voilà pourquoi nous faisons de la relance de la formation et de l’emploi une priorité.

Nous en parlerons au cours de cette Assemblée Générale. Beaucoup a déjà été fait parce qu’il n’est plus possible que des clubs qui ont des licenciés ne trouvent pas d’enseignants. Avec tous les projets de développement que nous avons, il faut que l’on continue à repenser notre formation.

Je le disais, on veut poser les bases pour longtemps, au-delà de notre mandat. Nous savons très bien que nous ne faisons que passer, mais notre sport le mérite. Pour cela, nous sommes dans l’écoute, tous les jours, tout le temps.

Nous avons lancé plusieurs consultations directes auprès des clubs et des licenciés parce que je pense que la démocratie participative a toute sa place dans une Fédération. Notre action est comprise par le plus grand nombre. Certains ont des critiques constructives, nous les prenons en compte…

D’autres, beaucoup plus rares, ont la critique systématique et tentent de tirer notre fédération vers le bas. Mais j’ose espérer que nous partageons tous le même sentiment envers notre sport.

J’ose espérer que nous partageons tous la même envie de voir notre escrime, auréolée de médailles, rayonner dans le monde, en France, dans nos régions, dans nos départements, dans nos villes.

J’ose espérer que nous partageons tous la même volonté de voir briller les yeux des enfants devant nos champions.

J’ose espérer que nous partageons tous la même volonté de voir notre sport se développer.

J’ose espérer enfin que nous pourrons unir nos forces pour atteindre ces objectifs communs.

L’escrime française a besoin de toutes les énergies positives, de toutes les volontés et de toutes les idées…

Je compte sur vous !

Bruno GARES, président de la Fédération Française d’Escrime