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Mazars Challenge International de Paris : L’équipe de France ne parvient pas à briller pleinement devant son public, carton plein pour l’Italie

Alors que la coupe du monde de fleuret touche à sa fin en ce dernier jour consacré aux épreuves par équipes, l’équipe de France féminine comme l’équipe masculine n’ont pas su transformer le panache des épreuves individuelles de la journée précédente en médaille devant un public totalement acquis à leur cause.

Alors que la coupe du monde de fleuret touche à sa fin en ce dernier jour consacré aux épreuves par équipes, l’équipe de France féminine comme l’équipe masculine n’ont pas su transformer le panache des épreuves individuelles de la journée précédente en médaille devant un public totalement acquis à leur cause.

Les Bleus d’Enzo Lefort dévissent dès leur premier match

C’est un scénario dont ils se seraient bien passés : l’équipe de France masculine de fleuret (Enzo Lefort, Alexandre Ediri, Maxime Pauty, Pierre Loisel) a trébuché dès son entrée en lice de la coupe du monde de fleuret. Face à une équipe de Chine (n°19 mondiale) sans aucun complexe face aux numéros 3 mondiaux et champions olympiques en titre, la défaite est malheureusement sévère pour les Français qui n’ont pas trouvé la faille côté Chine pour recoller au score. Défaite des Bleus 45 à 36.

« On sait qu’on s’expose à la défaite. C’est notre métier. Ce n’est pas une fin en soi. » confiait Enzo Lefort suite à la défaite de l’équipe de France.

L’équipe de France masculine clôture la coupe du monde de fleuret sur une 9è place obtenue dans ses matches de classement suivants, d’abord face à Hong-Kong (45 à 34) puis face à la Grande-Bretagne, 45 à 37. « Une dynamique de victoire avec les gars » soulignée par Enzo Lefort, qui aura le mérite de terminer cette journée sur une note moins acide que son commencement.

Les Italiens remportent cette coupe du monde à Paris, vainqueurs des Américains en finale, 45 à 42. Les Japonais s’emparent de la médaille de bronze.

L’équipe de France féminine au pied du podium

Avec panache et énergie, l’équipe de France féminine de fleuret (n°3 mondiale) annonçait la couleur dès son premier match face à l’Autriche : victoire 45 à 36. Ysaora Thibus, Pauline Ranvier, Anita Blaze et Solène Butruille ont littéralement emmené avec elles le public parisien à chaque touche. Le tempo était donné.

En ¼ de finales, les Françaises étaient opposées aux Ukrainiennes (n°12 mondiales). Là encore, les 4 tireuses de l’équipe de France ont enchainé les relais avec facilité et, il faut le noter, grâce à une Pauline Ranvier et une Ysaora Thibus diablement efficaces depuis le début de la compétition, réalisant quasiment un sans-faute à chaque entrée en piste.

Opposées aux Etats-Unis (n°2 mondiale) en ½ finale, l’équipe de France féminine rencontrait des adversaires de haut-vol. Avec une énergie folle pour tenter d’obtenir le sésame final, devant un public chauffé à blanc, les Bleues ont multiplié leurs efforts après un démarrage difficile. Toujours aussi redoutable et affutée, Pauline Ranvier recollait petit à petit aux points : 38 à 33 en faveur des Américaines au 8è relais. L’un des points forts de l’équipe américaine, c’est sa championne olympique en titre Lee Kiefer, 2è de la compétition individuelle hier, qui a énormément fait souffrir l’équipe de France : elle permettait à ses coéquipières d’obtenir une avance bien trop confortable face aux Françaises – 10 touches d’écart en fin de match, malgré un excellent dernier relais d’Ysaora Thibus. L’équipe des États-Unis envoyait la France en petite finale, 45 à 35.

Coriace : c’est le mot qui caractérise le mieux l’équipe du Japon, n°4 mondiale, opposée à la France en petite finale du Mazars Challenge International de Paris. L’écart entre les deux équipes s’est creusé dès le 6è relais (27-23) en faveur des Japonaises, culminant même à 12 touches d’avance au 8è relais (28-40), réduisant de fait très sensiblement la probabilité d’une médaille de bronze pour les Bleues. Malgré un 9è relais très convaincant d’Ysaora Thibus qui tentait de recoller dans le match face à Azuma, mettant cette dernière en très grande difficulté, la Française parvenait à réduire l’écart de 5 points (39-44). Dans pareil cas de figure, à quelques secondes de la fin du dernier relais, il devenait quasiment impossible pour l’équipe de France de renverser le match une bonne fois pour toutes. Une dernière touche concluante pour Azuma permettait au Japon d’obtenir la médaille de bronze et de laisser la France au pied du podium, 45 à 39.

« On a gagné et on a perdu ensemble nos matches, toutes les 4. Il y a de nombreuses pistes de travail, comme nos entames – contre le Japon par exemple – où il faudrait mettre immédiatement la pression contre l’adversaire. C’est une faiblesse dont nous avons conscience contre les Japonaises. », souligne Anita Blaze.

La recette de la réussite pour la suite de la saison ? Pauline Ranvier est claire : « être fortes, toutes les 4, en même temps. Nous nous sommes senties un peu inégales. Pour réussir, on doit être à notre niveau, synchrones, voire au-dessus de notre niveau. Parfois on se dit « mince, on a loupé quelque chose, on aurait dû faire comme ci ou comme ça. On travaillera à ne plus avoir ces moments d’hésitation ». La suite de la saison s’annonce donc particulièrement passionnante pour cette équipe de France féminine de fleuret qui n’a pas encore montré tout son potentiel.

Les Italiennes remportent la compétition en s’imposant en finale face aux USA, 45 à 32.