Alors que le Niçois Pierre Loisel et la locale de l’étape Alice Recher se sont imposés à l’issue de la 5ème édition du Challenge des Hauts-de-Seine qui s’est déroulé à Bourg-la-Reine les 29 et 30 janvier derniers, le club organisateur a également célébré ses 50 ans, fondé en 1972 par Maître Philippe Blanchet, disparu au mois d’octobre dernier.
02 février 2022 par ffescrime | Publié dans Compétitions, Interviews, Résultats, Vie des clubs
Alors que le Niçois Pierre Loisel et la locale de l’étape Alice Recher se sont imposés à l’issue de la 5ème édition du Challenge des Hauts-de-Seine qui s’est déroulé à Bourg-la-Reine les 29 et 30 janvier derniers, le club organisateur a également célébré ses 50 ans, fondé en 1972 par Maître Philippe Blanchet, disparu au mois d’octobre dernier. Un vibrant hommage lui a été rendu à cette occasion.
Alexandra de Dives / Collectif DR
Evénement d’ampleur international pour les spécialistes du fleuret, 290 hommes et 112 femmes ont participé à la compétition, c’est un nouveau record dans les deux catégories.
24 nations étaient engagées (nouveau record aussi) dont Hong Kong avec le champion olympique Cheung Kalong (vainqueur du Challenge International de Paris 2 semaines auparavant), la délégation japonaise, et d’autres nombreux pays comme l’Italie, les USA, la Hongrie…
Pierre Loisel (OGC Nice) et Alice Recher (BLR92) se sont imposés à l’issue de l’édition 2022. Alexandra de Dives / Collectif DR
« Nous avons utilisé 3 gymnases avec 29 pistes en tout dont un totalement transformé en configuration coupe du monde (4 pistes de couleur et une piste finale) pour mettre en valeur au maximum notre sport », souligne Julien Blanchet au sujet des espaces mis à disposition des compétiteurs.
Plus concrètement, « la salle des finales a nécessité 2 jours de montage avec nos partenaires et de nombreux bénévoles (50) afin de la transformer en boîte noire, monter une tribune supplémentaire, l’équiper en lumière et son, poser la moquette, les supports publicitaires et enfin tout l’équipement Kabcom. Cette salle a été totalement démontée le lundi. » Autrement dit, une organisation importante à laquelle tous les bénévoles sont rôdés et dans un souci de promotion maximale de l’escrime à l’échelle locale mais aussi internationale.
Au sujet de la gestion de la bulle sanitaire, à la fois importante et obligatoire : « par rapport aux années précédentes, nous avons dû gérer le contrôle du pass vaccinal qui venait s’ajouter au contrôle des sacs dans le cadre de vigipirate. Des bénévoles ont œuvré tout au long de la compétition à faire respecter au mieux le port du masque en dehors des pistes. »
C’est une organisation importante, qui demande un planning strict mais aussi une logistique spécifique en termes d’accueil des participants et des spectateurs. Mais pas que : l’interdiction de buvette sur place prive l’organisateur d’une source importante de revenus. « La préparation de notre challenge s’est faite sur quasiment 6 mois et cette année a été plus complexe que les années précédentes car nous avions prévu de nombreuses animations pour les 50 ans du club mais nous avons dû en permanence nous adapter à la situation sanitaire. Le plus gros impact a été l’interdiction de proposer une buvette sur le site, ce qui représente un gros trou dans l’équilibre budgétaire recherché. »
Pour autant, la recherche d’équilibre financier n’est pas impossible, tout autant que ne l’est pas non plus la tenue d’une compétition de cette importance compte tenu des obligations sanitaires : « La réussite du challenge repose sur une solide expérience avec nos partenaires, essentiellement pour la transformation de la salle des finales. Le point le plus important, c’est d’arriver à fédérer l’ensemble du club autour du projet et de pouvoir compter sur les maîtres d’armes, le bureau et une très grosse équipe de bénévoles hyper motivée tout au long des 5 jours malgré l’accumulation de la fatigue. »
La communication en amont et pendant l’événement est l’une des clefs de la réussite de la compétition. Tous les leviers d’activation sont mobilisés, à commencer évidemment par la communication digitale mais aussi par la presse, la radio, etc. Une vraie vision à 360° pour la promotion de l’escrime, ce que précise Julien Blanchet : « pour attirer le maximum de tireurs et de spectateurs sur le site ou en streaming, nous faisons de gros efforts sur la communication avec de nombreux posts (vidéos, photos…) sur les réseaux sociaux, la sollicitation d’athlètes pour relayer les infos, des affichages publicitaires dans toutes les villes du département, et 30 spots radio la semaine de l’événement grâce à un partenariat avec RMC Sport. »
Propos recueillis par le service communication FFECrédit photos : Alexandra de Dives / Collectif DR