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Les épéistes lancent leur saison au Grand Prix de Doha

Les équipes de France hommes et femmes disputent ce week-end le Grand Prix de Doha (Qatar), première épreuve sélective pour les deux grands rendez-vous de l’année : les Championnats d’Europe à Antalya (TUR) et les Championnats du monde au Caire (EGY). L’occasion de lancer idéalement la saison et de marquer les esprits. 

Les équipes de France hommes et femmes disputent ce week-end le Grand Prix de Doha (Qatar), première épreuve sélective pour les deux grands rendez-vous de l’année : les Championnats d’Europe à Antalya (TUR) et les Championnats du monde au Caire (EGY). L’occasion de lancer idéalement la saison et de marquer les esprits. 

Les équipes de France hommes et femmes aborderont le rendez-vous avec déjà à l’esprit la perspective des rendez-vous estivaux (championnats d’Europe et du monde) et l’objectif d’aller marquer de précieux points dans la course à la sélection (voir ci-dessous).

A la tête de l’équipe de France d’épée depuis la fin des Jeux de Tokyo, Hugues Obry se veut confiant. Les indicateurs semblent selon lui « tous au vert ». « Nous avons passé une super semaine à Deauville pour nous préparer loin du remous de Paris, explique-t-il. Nous étions entre nous et cela nous a permis de bien nous concentrer et de recentrer le travail sur l’escrime. Après un petit week-end de récupération en famille et quelques entraînements, nous sommes arrivés, mercredi, à minuit à Doha. Il y a eu pas mal de contraintes sanitaires et administratives à l’aéroport et nous n’avons pas pu nous coucher avant 4h30. La journée de jeudi fut donc assez calme. A part les tests positifs au Covid de Daniel Jerent et Lilian Nguefack, qui ne pourront donc pas participer, tout va bien. »

Les Bleus, convaincants en novembre dernier lors de la Coupe du monde de Berne (Suisse), (Alexandre Bardenet, 2e et Romain Cannone, 3e), bénéficieront également d’un tableau considérablement réduit. « Ce sera un peu une mini-compétition car il y a finalement beaucoup d’absents, précise Hugues Obry. Les Russes par exemple ne sont pas là et pas mal d’athlètes encore inscrits seront finalement absents car positifs. Malgré cela, c’est notre première épreuve sélective et on sent que ce n’est pas une compétition anodine pour les mecs. »

Parmi eux, Romain Cannone, champion olympique à Tokyo l’été dernier, aborde cette nouvelle année avec sérénité. « Mon statut a forcément changé, mais moi je veux aborder les compétitions comme je l’ai toujours fait, confie-t-il. Si tu commences à vouloir d’abord défendre ton statut, tu risques de perdre ton escrime. Par contre, pour mes adversaires, il n’y a plus seulement inscrit Cannone derrière mon dos mais aussi champion olympique. Alors, ça peut parfois faire peur mais ça peut aussi leur donner une motivation supplémentaire. Personnellement, quand je battais un champion de quelque chose ça me donnait un sentiment différent. Quand j’ai battu un champion olympique pour la première fois, j’y ai pensé. »

Première épreuve sélective, Doha représente un point important de sa saison. « Je suis dans une bonne forme, poursuit-il. J’ai essayé d’éviter toutes les choses susceptibles de me perturber pour me consacrer pleinement à mon escrime. J’ai encore la niaque pour aller gagner des titres. Ceux de champion d’Europe et du monde sont des objectifs. Il est donc important de bien commencer car ensuite tout va s’enchaîner très vite avec des compétitions qui vont se succéder. »

Avec une équipe de France particulièrement compétitive, chaque épreuve sélective peut s’avérer décisive. « C’est ce qui fait notre force, insiste le champion olympique. Nous sommes 12 sur une compétition et 12 à pouvoir aller gagner ou chercher un podium. Cette densité rend forcément la possibilité de se qualifier plus difficile. On sait qu’il ne faut pas passer à travers une compétition. Mais c’est aussi ce qui nous rend meilleurs. Chaque année les compteurs sont remis à zéro et tout le monde a sa chance. »

Dans la compétition féminine, l’équipe de France affiche elle aussi de grandes ambitions

« Nous sommes de compétiteurs et quand nous commençons une compétition, c’est pour la gagner, résume Hervé Faget, entraîneur national. Je veux que les filles intègrent cette culture de la gagne. »

A Talin, en novembre dernier, les Bleues avaient parfaitement illustré la détermination de leur entraîneur, assisté depuis septembre dernier de Lionel Prunier. La France était revenue d’Estonie avec le succès de Josephine Jacques André Coquin, victorieuse en finale face à sa compatriote Marie-Florence Candassamy mais aussi la demi-finale d’Alexandra Louis Marie et le top 8 de Aliya Luty et Lauren Rembi.

Avec cinq filles dans les huit premières, la France avait quasi fait carton plein. « Les choses seront un peu différentes à Doha, prévient Hervé Faget. Doha constitue notre première épreuve sélective et la pression est donc différente. Talin a montré tout notre potentiel mais chaque compétition est une histoire différente. Les filles savent qu’il y a des sélections à aller chercher. Ce sont donc d’autres émotions à gérer. Mais elles doivent gérer ça car les émotions d’un Championnat d’Europe ou du monde sont différentes avec un niveau de stress supérieur. » Le staff tricolore comptera sur une solide équipe. « Nous avons un très bon effectif, se réjouit Hervé Faget.Mais on sait qu’il peut arriver beaucoup de choses dans une saison et tout est possible pour tout le monde. »

Épreuves sélectives 2022

Epreuves sélectives hommes Epreuves sélectives femmes
28-30 janvier : Doha (QAT) 
11-12 février : Vancouver (CAN)
25-26 février : Heidenheim (ALL)
4-6 mars : Budapest (HON)
18-19 mars : Buenos Aires (ARG)
15-16 avril : Paris
29 avril-1er mai : Cali (COL)
Juin : Antalya (TUR)
15-24 juillet : Caire (EGY)
28-30 janvier : Doha (QAT)
11-13 février : Barcelone (ESP)
4-6 mars : Budapest (HON)
29 avril-1er mai : Cali (COL)
13-15 mai : Dubaï (EAU)
Juin : Antalya (TUR)
15-24 juillet : Caire (EGY)

 

Voir les résultats : GP DOHA