05 août 2024 par ffescrime | Publié dans Jeux Olympiques, Paris 2024, rubrique
Nos tireurs ont brillé dans ces Jeux de Paris 2024 en remportant 7 médailles ! Une édition qui restera dans les mémoires : l’écrin magnifique du Grand Palais, un public extraordinaire, un spectacle à couper le souffle.
Manon Apithy-Brunet glane le titre de championne olympique devant Sara Balzer vice-championne olympique en sabre individuel. Une finale franco-française qui restera dans l’histoire !
Les sabreurs Boladé Apithy, Sébastien Patrice, Maxime Pianfetti et Jean-Philippe Patrice remportent le bronze.
Les épéistes ramènent 3 médailles. Auriane Mallo-Breton et Yannick Borel sont vice-champions olympiques en individuel. En équipe, Marie-Florence Candassamy, Auriane Mallo-Breton, Coraline Vitalis et Alexandra Louis-Marie sont vice-championnes olympiques.
Les fleurettistes apportent une dernière médaille à l’équipe de France. Enzo Lefort, Maxime Pauty, Julien Mertine et Maximilien Chastanet arrachent le bronze.
« Le bilan de l’escrime française dans ces Jeux olympiques est très positif. Après le zéro médaille à Londres, les 3 médailles de Rio et les 5 de Tokyo, ces 7 médailles constituent le meilleur bilan de ces 16 dernières années. Nous atteignons les 130 médailles aux Jeux Olympiques. Nous avons en tête le doublé historique de nos sabreuses Manon et Sara, la médaille d’argent individuel de Yannick à l’épée et les deux médailles d’argent de l’épée dames d’Auriane en individuel et avec l’équipe, qui a une touche près à chaque fois, auraient pu se transformer en or. Mais aussi, la folie de nos sabreurs bronzés par équipes. Pour clore ce bel événement, on peut être fier de nos fleurettistes hommes qui prennent la médaille de bronze et nous donne la 7ème médaille qui égale de record d’Atlanta. Je garde une pensée émue pour nos fleurettistes dames qui n’ont pas pu toucher la réussite qu’elles méritaient amplement. Après une très belle entrée en matière, 6 médailles en 5 jours, nous pensions continuer sur cette lancée et obtenir les médailles par équipes tant attendues dans ce temple de l’escrime qu’est le Grand Palais. Son ambiance toute dévouée à nos escrimeurs, ce soutien du public, ce cadre magnifique, tout portait à croire que nous dépasserions des records. Je rêvais de voir toute nos équipes médaillées. Cela n’a point été, les équipes en-deçà de leur potentiel de forme ont joué avec de la retenue, peut-être paralysées par le stress de cette attente ou bien la fatigue des jours précédents. Il nous faudra faire une analyse fine, comprendre comment 3 de nos équipes sont restées au pied du podium, alors que paradoxalement elles sont toujours la crainte de l’escrime mondiale, et pourquoi nos chefs de file ont tiré en dessous de leur niveau dans le tournoi par équipes. Il nous faudra à tête reposée tirer tous les enseignements de cette olympiade. Les points positifs comme négatifs. Cette réussite et cette mise en avant de l’escrime française au niveau international, les superbes images relayées par les médias suscitent déjà un afflux de demandes dans nos clubs qui vont ouvrir grand leurs portes pour accueillir les futurs escrimeurs, avec tous les types de pratiques que notre sport peut proposer. De ceux-ci sortiront les futurs champions, que nos maîtres d’armes savent bien former. L’avenir est donc plutôt heureux. Ces Jeux resteront longtemps dans nos mémoires. » Brigitte Saint Bonnet, présidente de la Fédération Française d’Escrime « C’est un très bon bilan, on égale le record d’Atlanta, malheureusement nous n’avons pas réussi à le battre et cela manque un peu d’or mais nous avons quand même 7 médailles dont 4 d’argent. C’est dommage que toutes les armes n’aient pu être médaillées par équipes parce qu’il y avait un potentiel. Dans l’ensemble, toutes les équipes étaient compétitives, les tireurs et les staffs concernés se sont bien préparés pour cette olympiade. Les Jeux c’est un contexte particulier, c’est une épreuve particulière et ce n’est pas parce qu’on domine une saison qu’on sera forcément au rendez-vous. Cela dit collectivement l’équipe de France a bien réagi et nous restons parmi les disciplines françaises les plus grandes pourvoyeuses de médailles aux Jeux. » Jean-Yves Robin, Directeur Technique Nationale de la Fédération Française d’Escrime
« Le bilan de l’escrime française dans ces Jeux olympiques est très positif. Après le zéro médaille à Londres, les 3 médailles de Rio et les 5 de Tokyo, ces 7 médailles constituent le meilleur bilan de ces 16 dernières années. Nous atteignons les 130 médailles aux Jeux Olympiques.
Nous avons en tête le doublé historique de nos sabreuses Manon et Sara, la médaille d’argent individuel de Yannick à l’épée et les deux médailles d’argent de l’épée dames d’Auriane en individuel et avec l’équipe, qui a une touche près à chaque fois, auraient pu se transformer en or. Mais aussi, la folie de nos sabreurs bronzés par équipes. Pour clore ce bel événement, on peut être fier de nos fleurettistes hommes qui prennent la médaille de bronze et nous donne la 7ème médaille qui égale de record d’Atlanta.
Je garde une pensée émue pour nos fleurettistes dames qui n’ont pas pu toucher la réussite qu’elles méritaient amplement.
Après une très belle entrée en matière, 6 médailles en 5 jours, nous pensions continuer sur cette lancée et obtenir les médailles par équipes tant attendues dans ce temple de l’escrime qu’est le Grand Palais. Son ambiance toute dévouée à nos escrimeurs, ce soutien du public, ce cadre magnifique, tout portait à croire que nous dépasserions des records. Je rêvais de voir toute nos équipes médaillées. Cela n’a point été, les équipes en-deçà de leur potentiel de forme ont joué avec de la retenue, peut-être paralysées par le stress de cette attente ou bien la fatigue des jours précédents.
Il nous faudra faire une analyse fine, comprendre comment 3 de nos équipes sont restées au pied du podium, alors que paradoxalement elles sont toujours la crainte de l’escrime mondiale, et pourquoi nos chefs de file ont tiré en dessous de leur niveau dans le tournoi par équipes.
Il nous faudra à tête reposée tirer tous les enseignements de cette olympiade. Les points positifs comme négatifs.
Cette réussite et cette mise en avant de l’escrime française au niveau international, les superbes images relayées par les médias suscitent déjà un afflux de demandes dans nos clubs qui vont ouvrir grand leurs portes pour accueillir les futurs escrimeurs, avec tous les types de pratiques que notre sport peut proposer. De ceux-ci sortiront les futurs champions, que nos maîtres d’armes savent bien former. L’avenir est donc plutôt heureux. Ces Jeux resteront longtemps dans nos mémoires. »
Brigitte Saint Bonnet, présidente de la Fédération Française d’Escrime
« C’est un très bon bilan, on égale le record d’Atlanta, malheureusement nous n’avons pas réussi à le battre et cela manque un peu d’or mais nous avons quand même 7 médailles dont 4 d’argent. C’est dommage que toutes les armes n’aient pu être médaillées par équipes parce qu’il y avait un potentiel. Dans l’ensemble, toutes les équipes étaient compétitives, les tireurs et les staffs concernés se sont bien préparés pour cette olympiade. Les Jeux c’est un contexte particulier, c’est une épreuve particulière et ce n’est pas parce qu’on domine une saison qu’on sera forcément au rendez-vous. Cela dit collectivement l’équipe de France a bien réagi et nous restons parmi les disciplines françaises les plus grandes pourvoyeuses de médailles aux Jeux. » Jean-Yves Robin, Directeur Technique Nationale de la Fédération Française d’Escrime
« C’est un très bon bilan, on égale le record d’Atlanta, malheureusement nous n’avons pas réussi à le battre et cela manque un peu d’or mais nous avons quand même 7 médailles dont 4 d’argent. C’est dommage que toutes les armes n’aient pu être médaillées par équipes parce qu’il y avait un potentiel. Dans l’ensemble, toutes les équipes étaient compétitives, les tireurs et les staffs concernés se sont bien préparés pour cette olympiade. Les Jeux c’est un contexte particulier, c’est une épreuve particulière et ce n’est pas parce qu’on domine une saison qu’on sera forcément au rendez-vous. Cela dit collectivement l’équipe de France a bien réagi et nous restons parmi les disciplines françaises les plus grandes pourvoyeuses de médailles aux Jeux. »
Jean-Yves Robin, Directeur Technique Nationale de la Fédération Française d’Escrime
