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L’édition 2024 du Challenge Monal s’est terminée aujourd’hui par l’épreuve par équipes et une finale France/Japon insoutenable. L’équipe de France de Yannick Borel, Alexandre Bardenet, Romain Cannone et Luidgi Midelton rapporte une belle médaille d’argent devant son public. Le Kazakhstan complète le podium de cette dernière Coupe du monde de la saison.

T16 – France/Pays-Bas – Un réveil haletant

L’entrée en lice de l’équipe de France en T16 fut riche en émotions ! Face à des Néerlandais échauffés par un premier tour en T32, nos bleus sont menés la majeure partie du match. La dernière rotation s’annonce difficile pour Yannick Borel qui prend le relais à 39-32. Le public tremble de voir sortir son équipe dès sa première apparition. C’était sans compter sur le patron qui a aligné 7 touches pour remonter à égalité à la fin du temps. C’est parti pour la mort subite, le public réveillé par ce suspense scande le prénom de Yannick, la tension est insoutenable jusqu’à la touche du Français ! Hurlements et applaudissement… la journée est lancée !

T8 et demi – Les bleus déroulent

Tout autre déroulé pour le deuxième match face à la République Tchèque. Implacables nos Français ont enchainé les relais à 5 touches pour l’emporter 45-29. La demi-finale face aux Kazakhs termine de remplir les Français de confiance. Ils ont mené le match de bout en bout pour l’emporter 45-36.

Une finale France/Japon irrespirable

Tribune pleine, drapeaux français sortis, c’est parti pour une finale à couper le souffle contre les champions olympiques par équipe. Le début du match est très serré, les Français peinent à trouver la solution face aux vifs Japonais avant l’ultime relais de Yannick. Bis repetita du match d’entrée, le Guadeloupéen enchaine 11 touches et revient à égalité 43-43 à la fin du relais. Nouvelle mort subite pour le Bleu qui malheureusement tourne en sa défaveur mais nous aura fait vivre des émotions folles. Une belle médaille d’argent à domicile pour l’équipe dont les yeux sont maintenant rivés sur le Grand Palais !

Réactions

Yannick Borel : « Je savais quoi faire j’avais mon plan. On a raté des tournants qui nous coûtent le match. Kano je le connais, aux Jeux c’est lui qui avait fait une remontée cette fois c’était à moi d’aller le chercher. La dernière, je veux bien faire donc je tarde à lâcher mon action, erreur de distance. Le plan c’était de rester à distance car il est plus petit que moi et de profiter des opportunités qu’il allait ouvrir, ce n’est pas un tireur expérimenté, il est jeune mais il est en forme, il a gagné la dernière coupe du monde à Cali. C’est un tireur sérieux. Mon petit regret c’est de ne pas avoir tenté quelque chose avant. Pour les Jeux, le titre c’est l’objectif, ici c’était une mini répétition, on perd d’une touche, alors rendez-vous au Grand Palais dans 2 mois. »

Romain Cannone : « On retient un grand Yannick Borel qui avec toute son expérience a montré toute son escrime. Une équipe ça gagne ensemble, ça perd ensemble. J’ai voulu bien faire, mais bien faire ça ne suffit pas, le but c’est de mettre des touches. »

Une première réussie pour la VGA Saint-Maur Escrime

Cette première édition du Challenge Monal à Saint-Maur est une réussite. Plus de 4000 spectateurs se sont relayés dans les tribunes pendant ces trois jours de compétition. Le club de la VGA Saint-Maur et la ville ont su mobiliser plus de 100 bénévoles pour maintenir avec brio le standing de cette coupe du monde historique en France.

Soutenue par Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques et Sylvain Berrios, maire de Saint-Maur présents hier, la fédération souhaite conserver ses trois grandes coupes du monde seniors en France : le Grand Prix de Sabre à Orléans, le Mazars Challenge International de Paris à Paris et le Challenge Monal à Saint Maur.